Le monde de la contraception est large. Il existe de nombreuses méthodes pour éviter les grossesses non désirées. Ces méthodes also help promote reproductive health.
Cependant, il existe également une grande quantité de désinformation et de mythes entourant ces méthodes. Ces croyances erronées peuvent influencer négativement les décisions des personnes en matière de contraception.
Cet article veut expliquer certains mythes courants. Il donne des informations basées sur des preuves médicales. Cela aide chacun à faire des choix éclairés sur sa santé sexuelle et reproductive.
Mythe 1 : La contraception rend infertile
Un mythe courant est de croire que l’utilisation de la contraception peut rendre une personne stérile, en particulier lorsqu’il s’agit de méthodes hormonales, comme la pilule ou le DIU. Cette inquiétude est surtout répandue chez les jeunes et les personnes qui envisagent d’avoir des enfants plus tard dans la vie.
Réalité : La majorité des contraceptifs n’ont aucun impact permanent sur la fertilité, c’est-à-dire qu’ils ne provoquent pas de stérilité. Par exemple, après le retrait d’un DIU ou l’arrêt de la pilule, la fertilité revient généralement au niveau précédent. Des études montrent qu’environ 83 % des personnes ayant utilisé des contraceptifs hormonaux retrouvent leur capacité à concevoir dans les 12 mois suivant l’arrêt. Même les méthodes hormonales à action prolongée, comme la contraception injectable, n’ont pas d’effet définitif.
Par exemple, après le retrait d’un DIU ou l’arrêt de la pilule, la fertilité revient à la normale. Des études montrent qu’environ 83 % des personnes qui utilisent des contraceptifs hormonaux retrouvent leur fertilité. Cela se produit dans les 12 mois après l’arrêt.
Même les méthodes hormonales, comme la contraception injectable, n’ont pas d’effet permanent.
Note pour le lecteur : La stérilité et l’infertilité sont deux concepts distincts. La stérilité désigne l’incapacité permanente de concevoir naturellement, tandis que l’infertilité se réfère à des difficultés à mener une grossesse à terme ou à obtenir une grossesse viable, bien qu’une conception soit possible.
Mythe 2 : La pilule contraceptive provoque le cancer
Il est souvent entendu que les contraceptifs hormonaux, en particulier la pilule, augmentent le risque de cancer, en particulier du sein et des ovaires. Cette idée décourage certaines personnes d’utiliser cette méthode contraceptive.
Réalité : De nombreuses études montrent que les contraceptifs hormonaux n’augmentent pas le risque de cancer du sein de manière significative. En fait, la pilule combinée peut même réduire le risque de certains cancers, notamment le cancer de l’ovaire et de l’endomètre.
Mythe 3 : Les préservatifs réduisent le plaisir sexuel
Beaucoup de gens croient que les préservatifs sont efficaces contre les IST et les grossesses non désirées. Cependant, ils pensent aussi que les préservatifs réduisent la sensibilité et le plaisir pendant les rapports sexuels.
Réalité : Les préservatifs modernes sont conçus pour être fins et confortables, offrant une protection maximale sans compromettre le plaisir sexuel. Des études montrent que les lubrifiants peuvent aider. Ils améliorent la sensation et réduisent les désagréments avec les préservatifs.
Mythe 4 : La contraception d’urgence est dangereuse
La pilule du lendemain est souvent perçue comme un contraceptif dangereux qui pourrait avoir des effets à long terme sur la santé reproductive, voire causer des anomalies congénitales en cas de grossesse ultérieure.
Réalité : La contraception d’urgence est une méthode sûre et efficace pour prévenir une grossesse non désirée après un rapport non protégé. Elle n’est pas destinée à être utilisée régulièrement, mais elle est très efficace lorsqu’elle est prise dans les 72 heures suivant le rapport. Les études montrent qu’elle n’a aucun effet à long terme sur la fertilité ou la santé des futures grossesses .
Mythe 5 : La pilule contraceptive fait prendre du poids
La prise de poids est souvent citée comme un effet secondaire de la pilule contraceptive. Beaucoup de personnes évitent cette méthode par crainte d’une prise de poids importante.
Réalité : Bien que certaines personnes signalent une prise de poids après avoir commencé à prendre la pilule, la recherche montre que ce n’est généralement pas la pilule elle-même qui en est responsable. Les variations de poids peuvent venir d’autres facteurs. Cela inclut des changements dans le mode de vie ou des fluctuations hormonales naturelles.
Mythe 6 : Le DIU n’est pas adapté aux jeunes femmes
On entend souvent que les dispositifs intra-utérins (DIU), notamment les DIU en cuivre, ne conviennent pas aux jeunes femmes ou à celles qui n’ont pas encore eu d’enfants.
Réalité : Ce mythe persistant a été démystifié par plusieurs études. Les DIU, qu’ils soient hormonaux ou non, sont une option sûre et efficace pour les femmes de tous âges, y compris celles qui n’ont pas eu d’enfants. Ils sont recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une méthode de contraception à long terme fiable et réversible.
Mythe 7 : La stérilisation est irréversible
La stérilisation, que ce soit pour les hommes (vasectomie) ou les femmes (ligature des trompes), est souvent perçue comme une méthode contraceptive permanente, sans possibilité de retour en arrière.
Réalité : Bien que la stérilisation soit généralement définitive, il est possible, dans certains cas, de rétablir la fertilité grâce à des techniques de microchirurgie. Cependant, ces interventions ne garantissent pas toujours le succès, et il est important que les personnes envisageant cette méthode soient certaines de leur choix.
Mythe 8 : La contraception naturelle est peu fiable
Les méthodes de contraception naturelle, comme la méthode symptothermique ou la méthode de l’allaitement aménorrhéique (LAM), sont souvent jugées peu fiables en raison de la difficulté à suivre correctement le cycle menstruel.
Réalité : Lorsqu’elles sont pratiquées avec rigueur, ces méthodes peuvent être très efficaces. Par exemple, la méthode symptothermique a un taux d’efficacité allant jusqu’à 99% lorsque les règles sont respectées scrupuleusement . Cependant, ces méthodes demandent une bonne connaissance du cycle menstruel et un suivi quotidien des signes de fertilité.
Conclusion
Les mythes entourant la contraception peuvent engendrer des malentendus et des décisions mal informées. Il est essentiel de disposer d’informations fiables et fondées sur des preuves pour faire des choix éclairés. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre Myka le chatbot.
Dans cet esprit, il est tout aussi important de comprendre les effets secondaires possibles des différentes méthodes contraceptives. Nous clarifions ici ces idées fausses tout en explorant les effets secondaires courants et rares, afin d’aider chacun à mieux appréhender ces méthodes et à faire des choix en toute connaissance de cause.