L’avortement est défini comme l’expulsion des produits de conception de l’utérus. Un avortement peut survenir spontanément en raison de complications pendant la grossesse ou peut être induit. Le terme «fausse couche» est souvent utilisé pour désigner les avortements spontanés tandis que le terme «avortement» est couramment utilisé pour désigner un avortement provoqué.

L’avortement est sans danger lorsqu’il est pratiqué par des personnes possédant la formation et les compétences nécessaires, et dans un environnement répondant aux normes médicales minimales. L’avortement à risque est une procédure pratiquée soit par des personnes n’ayant pas la formation et les compétences nécessaires, dans un environnement qui ne répond pas aux normes médicales minimales, ou les deux (OMS, 2012b).

Les droits de l’homme sont des prérogatives et des protections fondamentales, par exemple: l’égalité de traitement devant la loi; l’absence de discrimination, de mauvais traitements et de torture; la liberté de pensée, d’expression et de religion; l’accès à un abri, à de la nourriture et à de l’eau; et le droit à la santé et aux soins de santé, entre autres (Nations Unies, 2013). Les droits de l’homme sont les aspirations à la justice sociale des sociétés contemporaines et ils nous guident à vivre de manière juste et respectueuse pour tous. Ils évoluent en permanence pour répondre aux besoins de groupes de personnes jusque-là non reconnus. Les principes qui s’appliquent aux droits de l’homme comprennent: l’universalité; l’inaliénabilité; la non-discrimination; l’indivisibilité; l’interdépendance.

Toute personne a droit à la santé. Pour de nombreuses femmes et adolescentes dans le monde, ce droit n’est ni reconnu ni respecté, et leurs besoins en matière de santé sexuelle et reproductive sont importants.

Les droits de l’homme peuvent être appliqués à un avortement sans risque. L’accès d’une femme à un avortement sûr et légal protège plusieurs de ses droits. Par exemple: les femmes ont le droit de décider si et quand avoir des enfants. Les femmes ont également droit à la santé et aux soins de santé. La santé physique et mentale des femmes ne devrait pas être compromise par la maternité forcée ou l’avortement à risque.

Ainsi, en vertu du droit à la vie, aucune vie de femme ne devrait être mise en danger en raison d’une grossesse ou d’un avortement à risque.

En vertu du droit à la liberté et à la sécurité de la personne, aucune femme ne devrait être forcée de poursuivre une grossesse non désirée. Aucune femme ne devrait être forcée d’avorter contre sa volonté. Sa décision devrait être prise dans des conditions qui garantissent son intégrité physique et mentale en tant que personne.

En vertu du droit à l’égalité et à être libre de toute forme de discrimination, les femmes ne devraient pas être victimes de discrimination par des lois sur l’avortement qui restreignent leurs décisions en matière de procréation. Informez vous sur les lois relatives à l’avortement en vigueur dans votre pays ici.

Le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion garantit à chaque femme la capacité de prendre des décisions conformément à leurs propres conscience et croyances religieuses. Aucune femme ne devrait être obligée de porter une grossesse basée sur les croyances religieuses d’un tiers. La femme ne devrait pas être mise dans une situation où les gens essaient de prendre des décisions en son nom.

Le droit à l’information et l’éducation devraient garantir aux femmes l’accès à une éducation leur permettant de prévenir une grossesse non désirée, y compris des informations sur leur corps, la reproduction et la contraception. Les femmes devraient connaître les options qu’elles ont pour gérer une grossesse non désirée, y compris celles pour porter la grossesse à terme et la terminer en toute sécurité. Les femmes devraient pouvoir poursuivre leur l’éducation, malgré le fait d’être enceinte, d’avoir un avortement ou d’avoir un enfant.

En vertu du droit de choisir le nombre et l’espacement de leurs enfants , les femmes devraient pouvoir choisir combien d’enfants elles auront et comment les espacer. Lorsque les femmes subissent une grossesse forcée ou non désirée sans options sûres pour y mettre fin, ce droit est violé.

Le droit aux soins de santé et à la protection de la santé devrait garantir aux femmes un accès à l’avortement dans un cadre de soins de santé avec les normes médicales minimales et avec des conseils adéquats d’un fournisseur qualifié. Les services devraient être accessibles et abordables pour toutes les femmes. La santé physique et mentale des femmes ne devrait pas être compromise par un avortement à risque.

Du fait de leur droit aux avantages des progrès scientifiques, les femmes devraient avoir accès à des méthodes d’avortement recommandées et sûres. Les fournisseurs doivent être formés à l’utilisation de l’aspiration et de l’avortement médicamenteux. Apprenez plus sur l’avortement médicamenteux ici. Les systèmes de santé doivent garantir la disponibilité correcte et opportune de ces technologies. Le coût ne devrait pas être un obstacle à l’accès à des technologies sûres et recommandées.

En vertu du droit d’être à l’abri de la torture et des mauvais traitements, les femmes ne devraient pas être forcées de poursuivre une grossesse lorsqu’elles ne le souhaitent pas. Ceci est particulièrement critique dans les situations où la santé et la vie de la femme sont à risque, soit parce que la grossesse cause ou aggrave de dangereuses conditions médicales, ou contribue à des situations qui exposent la femme à un plus grand risque, comme la violence domestique ou les abus, y compris le crime d’honneur.

En vertu du droit de vivre à l’abri de la violence les femmes ne devraient pas tomber enceintes contre leur gré en raison de violences sexuelles. Les femmes victimes de violences sexuelles ne devraient pas être victimes de nouveau des prestataires de services et systèmes juridiques (par exemple: rendre obligatoire le rapport de la police comme unique condition d’un avortement sûr et légal). Les fournisseurs et individus chargés de l’application des lois ne doivent pas victimiser à nouveau la femme en remettant en question sa décision d’interrompre la grossesse ou en doutant de son témoignage sur la violence dont elle a été victime.

En somme la question des droits des femmes n’est d’autre que celle des droits humains. Les femmes gagneraient en autonomie et pourront faire valoir leur indépendance en s’informant plus sur les pilules abortives. À HowToUseAbortionPill, nous expliquons comment fonctionne l’avortement médicamenteux, ce qu’il faut savoir à l’avance,comment cela se fait en toute sécurité et à quoi s’attendre par la suite. Vous pouvez lire toutes ces informations sur notre site ici. Notre chatbot est également disponible 24h / 24 et 7j / 7 pour répondre à toutes vos questions.